Les différentes malvoyances et handicaps visuels
Les chiens guides d’aveugles ne sont pas uniquement réservés aux personnes atteintes de cécité. Ils sont également remis à des personnes concernées par un handicap visuel et atteintes de malvoyance.
La déficience visuelle est un trouble parfois difficile à définir. En effet, chaque personne à une vision qui lui est propre et toutes ne sont pas touchées par les mêmes maux.
Ainsi, des personnes aveugles ou malvoyantes n’auront pas les mêmes comportements, la même façon de se déplacer ou encore de se situer dans leur espace environnant. Nous remettons ainsi des chiens guides à des personnes qui ont des handicaps visuels bien différents, découvrez leurs témoignages.
Comment la vision d’une personne est-elle définie ?
Différents tests sont réalisés afin de pouvoir évaluer la vue d’un individu :
L’évaluation de l’acuité visuelle
Cela consiste à évaluer la capacité de discernement des informations apportées au cerveau par la vue. C’est ce qui permet de distinguer les formes, les détails, les couleurs.
L’évaluation du champ visuel
Il s’agit de déterminer la zone de l’espace perçue par le regard lorsque les yeux sont immobiles.
Une fois que la personne déficiente visuelle a obtenu une évaluation précise de sa vue, elle peut se tourner vers une école de chien guide afin de demander un chien guide
Quelles sont les différentes malvoyances ?
C’est une rue, telle que nous pouvons la voir lorsque nos yeux fonctionnent normalement. C’est presque automatiquement que nous évitons les obstacles, repérons notre trajet, croisons les autres passants... la routine d’une bonne vision... Mais examinez les photos suivantes : elles simulent les différentes formes de malvoyance auxquelles sont soumis les personnes concernées par un handicap visuel…
L'amétropie
L'amétropie est une anomalie de la vision qui aboutit à l'absence de netteté de l'image sur la rétine. La myopie, une des formes d'amétropie, est caractérisée par une vision floue à une certaine distance. Cette distance est d’autant plus réduite que la myopie est plus forte. La myopie constitue un facteur prédisposant au décollement de la rétine.
Le décollement de la rétine
Le décollement de rétine, même bien opéré, peut laisser des séquelles sous forme d’une amputation d’une partie du champ visuel. Non opéré, le décollement de la rétine évolu inexorablement vers la perte de la vision. Les résultats opératoires seront d’autant meilleurs que l’opération aura été plus précoce. L’apparition « d’éclairs » répétitifs, d’une « mouche volante », ou encore d’un voile noir sur le côté, sont les signes précurseurs du décollement de rétine.
Le glaucome
Le glaucome est une maladie insidieuse et progressive. Il sera dépisté systématiquement au cours de l’examen ophtalmologique par la prise de la tension oculaire. La vision centrale est longtemps conservée à 10/10. En revanche, le champ visuel périphérique se rétrécit et le patient ne voit plus sur les côtés. Seul un îlot central de vision peut persister mais il risque de disparaître avec le temps.
La cataracte
La cataracte apparaît autour de 70 ans. La vision devient progressivement floue. Certaines zones du champ de vision peuvent paraître plus estompées que d’autres, du fait des opacités du cristallin. Le patient éprouve la sensation de voir comme s’il se trouvait derrière une chute d’eau. Opérée par phacoémulsifiassions du cristallin et pose d’un implant, le patient récupère souvent une vision excellente, sans lunettes.
La dégénérescence maculaire
Dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge, le scotome central rend la lecture difficile ou impossible même avec un système grossissant. En revanche, l’ophtalmologiste peut promettre au patient qu’il ne sera jamais aveugle : il continuera à voir de part et d’autre du scotome. Lorsqu’il regarde la plaque minéralogique de la voiture qui le précède, il constate la disparition d’un ou de deux chiffres : 1 9 5 8 WX 4 9.
La rétinopathie diabétique
Elle doit être dépistée par les angiographies de la rétine et traitée par le laser. En effet, des micro-anévrysmes, des néovaisseaux, des exsudats ou des hémorragies peuvent, par poussées successives, altérer considérablement la vision.
La rétinite Pigmentaire
La rétinite pigmentaire débute par une diminution de la vision à la tombée de la nuit (héméralopie). La vision centrale est longtemps à 10/10. En revanche, un scotome annulaire périphérique rétrécit le champ visuel à 5-10 degrés du point de fixation. Le patient ne voit plus sur les côtés. Sa vision est dite « en canon de fusil » ou « en trou de serrure ». L’aide d’une tierce personne est indispensable.
Les Brûlures chimiques
Les brûlures chimiques, surtout par les produits caustiques, sont des causes redoutables de cécité. L’éblouissement et la photophobie sont considérables. La vision est souvent réduite à moins de 1/10. Parfois, le brûlé compte à peine les doigts à 0,50 m ou perçoit seulement la lumière. Les greffes de cornée permettent une récupération partielle de la vision.
Les névrites optiques
Les névrites optiques relèvent de causes multiples, surtout toxiques ou inflammatoires. La névrite optique alcoolo-tabagique entraîne un scotome au sein duquel les détails ne sont plus perçus. Le scotome disparaît plus ou moins complètement à l’arrêt des toxiques.
Comment le handicap visuel complique-t-il le quodidien ?
Voici de quelle manière ces différents handicaps visuels compliquent le quotidien des personnes qui en sont touchées. Glissez-vous dans leur peau le temps d’une journée et découvrez leur quotidien.